En cette période particulière, il ne faut pas oublier l’inégalité sociale et territoriale ou encore la promiscuité du logement pour les habitants des banlieues. Dans les quartiers populaires en France, si le respect des règles de confinement n’est pas toujours simple pour des familles regroupées dans des petits logements parfois insalubres, beaucoup ont pris conscience de la nécessité de rester chez soi. Prendre soin de sa santé et s’occuper sont deux enjeux du confinement actuel.

Eric Mestrallet, Fondateur délégué d’Espérance banlieues, était invité sur Euradio pour répondre aux propos actuels tenus sur les banlieues et aborder le rôle crucial de l’éducation.

Pour lutter contre ces inégalités et contre le sentiment d’abandon, la mobilisation de l’intégralité des acteurs de la société civile est essentielle : « Je dis simplement de venir voir, de mouiller la chemise, de tendre la main et d’essayer de proposer ensemble des solutions. »

L’école, véritable creuset du développement des quartiers, est capable de retisser du lien social en mobilisant toutes les parties prenantes autour des enfants et, par extension de leurs familles.

 « Cette période de confinement met en évidence une dimension absolument cruciale : la concorde civile n’est possible que quand il y a des relations apaisées. L’école le permet. A partir du moment où pour les plus jeunes ce lieu n’existe pas ou n’a plus de fonction, ils sont en souffrance. Cette souffrance rejaillit sur leurs familles. L’enjeu est de pouvoir toujours, donner les modalités aux parents et d’accompagner leurs enfants. »

Espérance banlieues mobilise tous les acteurs du territoire autour de l’école afin de prévenir le décrochage scolaire et les inégalités avec un modèle pédagogique pragmatique fort. Un tel projet favorise la cohésion et casse l’enfermement du quartier. Les acteurs concernés sont :

  • Les parents et les familles, acteurs engagés dans l’école ;
  • Les entreprises locales et leurs salariés, préparant l’insertion professionnelle des élèves ;
  • Les institutions et les associations ;
  • Les professeurs-éducateurs volontaires, des jeunes en service civique, des bénévoles de toutes origines qui favorisent l’ouverture et la diversité sociale.

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